Les deux artistes ont été obligés de reprendre certains de leurs chansons à la demande des spectateurs. –
Une salle de Douala Bercy en pleine ébullition qui fait le plein d’œuf. Le public se lève pour accueillir le groupe à l’annonce de leur arrivée sur le podium. Des spectateurs claquent inlassablement les mains. Les trois jeunes artistes l’un après l’autre, font leur entrée sur le podium. Des cris ahurissants que la foule pousse à ce moment, cassent presque les tympans. Lorsque retentit le grincement de la guitare du titre phare du dernier album de X-Maleya, après un laps de temps d’inactivité des «stars» qui avaient les têtes baissées, c’est l’explosion totale qui se vit. La foule reprend mots après mots les paroles de la chanson «Yélélé» aussitôt enchaînée.
Samedi, 17 octobre 2009, dans la salle de Douala Bercy à Akwa (Douala), un public d’un peu plus de 1000 personnes constitué de parents et de jeunes garçons et filles ont honoré au rendez-vous de la finale internationale de Challenge Vacances dont des spots publicitaires annonçaient déjà l’arrivée du groupe. Au moment où le public baissait peu à peu le ton, le rythme changeait totalement. On passait alors de «Yélélé» à «Elimba’a Dikalo». La foule se montre infatigable en poussant une nouvelle fois des cris stridents.
Les trois artistes prestent, au rythme d’une foule en extase. La fin laisse un goût d’inachevé. L’on entend dès lors, à la demande des plus de 1000 personnes, «bissez! Bissez! Bissez!…» qui ont du mal à s’arrêter. Les imprésarios mettent fins à l’euphorie. Des passages des candidats vont se poursuivre dans l’attente de Longuè Longuè dont l’arrivée sur le podium fait reprendre les mêmes scènes de départ, comme avec le groupe X-Maleya. L’auteur de «Ayo Africa» interprète «je ne mourrai pas», un titre que semble aimer le public qui ne cache pas sa joie. En reprenant «Kirikou» à la demande du public, Longuè Longuè marque un temps d’arrêt pour passer un message à la jeunesse.
«A toute la jeunesse oh ! Il faut travailler», reprend le «libérateur» dans ses pas de danse habituels. «Il faut affronter la vie. J’ai retroussé les manches pour affronter la vie. Je suis actuellement en train de travailler. Ne verser pas dans la facilité», s’adresse-t-il à la foule, très enthousiaste. S’en suit un long «farotage» d’un admirateur. Auparavant, la Centrafricaine Idylle Mamba avait déjà entretenu le public, qui s’était montré moins explosif.
Wilfried JoëL Tankeu (Stagiaire)