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Jacques Eyoum MADIBA

Jacques Eyoum MADIBA et le symbole le plus explicite de l’histoire de l’humanité

L’épopée d’un miracle

Le miracle des choses vole avec éclat dans les entrailles de notre soit disant « moi » en face de notre existence. Celle-ci épouse selon des principes élargis, les voies parallèles de notre esprit mental.

Né le 03 Mai 1949 à BONAMOUTI AKWA précisément à Douala au Cameroun, dans une famille d’artistes, Jacques EYOUM MADIBA devient infirme à l’âge d’un an, suite à une mauvaise administration de vaccin anti-poliomyélite. Des soins intensifs lui sont donnés, ce qui lui permet de retrouver l’usage de ses jambes à l’âge de quatre ans,  bien qu’il restât boiteux. Très tôt remarqué comme dessinateur talentueux, il fait ses premiers pas d’artiste en 1963 dans l’atelier de son grand oncle, Philippe MADIBA, pionnier de la peinture camerounaise, diplômé de l’Ecole A. B. C de dessin de Paris. Ces moments d’apprentissages seront interrompus par des études académiques sanctionnées par l’obtention d’un BAC A4 et d’une Maîtrise en Sciences Economiques. Après cela, EYOUM MADIBA va suivre une carrière de fonctionnaire dans l’administration camerounaise, successivement à l’Inspection Général de L’État et au Ministère du Tourisme où il va assumer tour à tour plusieurs responsabilités

Ainsi nait le déclic de la fibre artistique

La fibre artistique e manière délibérée sous l’influence de l’intuition guidée par le secret des pulsions sensorielles de notre corps. Les rencontres que nous faisons mobilisent notre carnet de créativité dans l’acte de nos actions.

Après une longue interruption d’activités artistiques, EYOUM MADIBA saisit l’opportunité de prendre part à un séminaire de peinture organisé en 1988 au Centre d’Assistance Sociale de Nkolndongo Yaoundé par une religieuse d’origine Italienne, lequel sera sanctionné  par l’obtention d’un diplôme de mérite. Cet exercice va rallumer sa flamme artistique et va le pousser à perfectionner son art. C’est ainsi qu’on le verra tour à tour dans les ateliers de peintres déjà célèbres de l’époque tels que:

 Zogo Isidore, Tchebetchou, Norbas, Otheo, Baby Eyango, Pierre Moulongo Doumbè, des sculpteurs tels que : Maître Mpando Gédéon, Maître Etolo, Nyoya etc.

L’originalité d’une écriture spécifique

L’envie naît avec appétit en se forgeant avec amour et d’une passion liée à l’équilibre de notre mental ancestral. Ainsi la parfaite collaboration rend à la pratique artistique sa dextérité conjugale et émotionnelle.

L’écriture picturale de Madiba est une mise des divers matériaux en parfaite symbiose avec les médiums tels que la toile, de la cellulose sous la forme de papier, du bois, des écorces d’arbres, des peaux d’animaux, de la peinture à huile, de l’acrylique, des encres, des gouaches, d’autres pigments multiples etc…
Depuis Mars 2005, EYOUM MADIBA a été admis à faire valoir ces  droits à la retraite, ce qui lui permet aujourd’hui de se consacrer entièrement à son art.

En 1995 EYOUM MADIBA est nommé Délégué Départemental du Tourisme de l’Océan à Kribi. Ce contact avec la mer va réveiller les formes et les couleurs qui sommeillaient en lui. Aussi, sa peinture va osciller entre le cubisme et le néo-impressionnisme. Prenant appui sur les lignes dont il recherche la pureté, EYOUM MADIBA reforme la nature par le choc des formes des couleurs et des volumes, avec des incursions dans l’univers surréaliste.  Ces combinaisons sont transcrites sur des centaines de tableaux dont certains donnent l’effet de miroir et d’interaction entre les personnages, tandis que d’autres montrent la coexistence entre des éléments de natures différentes, coexistence souvent envoutée par un combat où chacun des éléments cherche à occuper tout l’espace. La femme est si présente dans cette œuvre que cela peut laisser croire que la libido est la source principale de l’inspiration de cet artiste. Certainement pas.

Pour Eyoum Madiba, la femme est plus que le sexe, elle constitue le symbole le plus explicite de l’histoire de l’humanité. A bien observer la philosophie judéo-chrétienne qui présente des similarités avec la tradition orale africaine, dit-il, c’est par la femme que  l’humanité a eu accès à la connaissance.

À cet effet, la femme exerce une fonction spéciale dans le développement de l’Homme: l’histoire de la reproduction, de l’enfance, du désir, des vêtus comme le pouvoir, l’intérêt accompli de la notion liée à la beauté et aux bienfaits de l’amour, que l’être-homme porte comme une valeur qualitative, culturellement dans sa dimension.

 

 

STÉPHANİE STÉPHANİE
http://www.100pour100culture.com

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