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CANTON BAKOKO WOURI


S.M. SONGUE MADIBA Erick Jamil,

Chef Supérieur du Canton BAKOKO WOURI

Le canton Mittin Nʼzangwa, ou canton Bakoko-Douala, est situé à la sortie nord de la ville de Douala, et a pour frontières : au Nord et à l’Est le Département de la Sanaga Maritime ; à l’Ouest et au Sud- Ouest le canton Njo Njo. Situé dans l’Arrondissement de Douala 3ème, ce canton est aussi limité au Sud et à l’Est par le fleuve Dibamba, au Nord et à l’Ouest par trois villages du canton Bassa (Nyalla, Ndog-Passi et Ndog Hem II). Le canton Bakoko est constitué de sept villages dirigés par des chefs traditionnels de 3ème degré.

Origines Le clan Bakoko de Douala aurait eu pour ancêtre éponyme NGAHE fils de PAM, petit-fils de MPOO. Lors de la grande migration-dispersion des fils Mpoo à partir du mythique Ngog Lituba – Grotte sacrée pour les Elog Mpoo (dans l’actuel district de Nyanon), c’est Ngahe qui aurait conduit une partie du clan Bakoko sur les berges du fleuve Wouri vers la fin du 16ème siècle.

Ainsi ce clan occupait-il l’actuel canton Bonambela, et une partie du plateau Joss, tandis qu’un autre groupe de ce clan (qui émigrera par la suite du côté de Dibombari) était installé dans ce qui constitue l’actuel canton DEIDO, jusqu’à Bonewonda et Bonamouang. Malgré une bonne période de brassage avec les Duala (mariages et culture), et pour des raisons liées essentiellement à leur nature

assez introvertie (ils n’aimaient pas qu’on les pénètre, qu’ils se découvrent), ainsi qu’à l’influence de leur culte ancestral animé par ses diverses confréries Le culte des BISSIMA (divinités de l’eau) et des BILENBA qui prônent le secret hermétique, à travers une langue considérée comme mystique que les étrangers ne doivent pas maitriser certains lignages du clan Bakoko, (pour l’essentiel les enfants de TUE fils de Mbongué, fils de NGAHE) décidèrent d’aller s’installer ailleurs en remontant le fleuve Wouri, pour emprunter la crique de la rivière « MUPE » avant de s’installer le long du fleuve DIBAMBA.

Par exemple, POMAN, fils de TUE s’établit avec son sous clan sur ce qui s’appellera plus tard JAPОМА. Entendez « YA POMAN », ceux de POMAN. Jusqu’à un passé relativement récent, (avant le dernier découpage administratif), le territoire Bakoko s’étendait jusqu’à MBONGO, sur la route d’Edéa, au-delà de la DIBAMBA, et couvrait même Massoumbou.

La langue parlée dans ce canton est le Bakoko. Ses populations, depuis la nuit des temps, ont été pécheurs et agriculteurs. Mais avec le développement socio-économique, les activités ont muté vers d’autres formes.

Points d’ancrage

Dans le canton Bakoko, on trouve la célèbre léproserie de la Dibamba (Bwang), le Champ de tir militaire (Ngodi- Bakoko), la Balise de l’Asecna, l’hôpital Gynéco-obstétrique, la centrale thermique de la DPDG, et comme cerise sur le gâteau, le stade omnisport de Japoma.

Posté par mboasawa

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