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CANTON BONKENG PENJA


S.M. DISSAKE Dieudonné,

Chef Supérieur du Canton BONKENG-PENJA

Le Canton Bonkeng-Penja couvre deux arrondissements : Njombé-Penja d’une part, et Loum d’autre part. Il est limité :

– Au sud par le Canton Balong (Mbanga)

– Au Nord par le Canton Manehas

– A l’Est par le village Bakossi

– A l’Ouest par le Département du Nkam.

Il est peuplé des communautés

sociologiques suivantes : les Bonkeng, les Bafun et les Abos. On recense les Bafoun dans les villages : Loum, Moulinkam, Bayile, Mouataba, Mpoula, Mouatchoum ; Les Bonkeng ont pour villages : Bonalebe, Bonandam 2, Bonaoh, Bonaollo, Bonandam, Boneko, Bonambomè ;

Enfin, Njombé, Bonambomè, et Mbonkota sont des villages de descendance Abo. Ces trois communautés vivent dans une parfaite symbiose depuis la nuit des temps dans cette région riche sur les plans géographique, historique, social, économique et politique.

Le pluralisme ethnique qui fait l’originalité de cette région a pour heureuse conséquence un formidable brassage à travers les mariages intercommunautaires. Et ils sont nombreux dans ce Canton à avoir du

sang Bonkeng par leur père, Bafun à travers leur mère, et Abo grâce à leur grand-mère, et vice versa. Région de rivières, notamment la Kombé peuplée de très gros crocodiles, elle n’a jamais eu de problèmes majeurs en ce qui concerne son arrimage aux communautés du Wouri et du Nkam. C’est aussi une région de montagne (Mont Koupé), et de collines (Djoungo) qui produisent de la pouzzolane à profusion pour le bonheur des industries de fabrication de ciment du Cameroun. Sur le plan économique, le Canton Bonkeng-Penja bénéficie de formidables terres fertiles grâce aux laves des éruptions volcaniques du Mont Cameroun.

Sur les terres de ce Canton, sont cultivés : café et cacao, ananas, bananes, et plusieurs autres sortes d’agrumes. De grandes structures industrielles agroalimentaires y ont pris racines : PHP, SBM, qui valorisent particulièrement les productions agricoles de notre pays au-delà de nos frontières. La dernière en date étant le très célèbre Poivre de Penja labélisé à l’internationale.

Dans le domaine de la Recherche, comment ne pas parler de l’Irad, du Carbac ou du Caplain qui concourent à assurer une productivité de haute qualité alignée aux normes internationales ? «Macabo ma ndènè mé ndé Bonkeng». Dès les premières années du XXème siècle, les Duala qui étaient de grands planteurs exploitaient de vastes plantations et notamment sur les terres Bonkeng.

Ainsi une chansonnette qui avait été célèbre jusque dans les années 70 disait : «Macabo mé ndé Bonkeng Ahololo». Traduction : les macabos les plus gros sont produits chez les Bonkeng. Ce qui dit tout de la réputation de fertilité du sol de ce Canton.

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Posté par mboasawa

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