Le directeur artistique de Doual’art parle de l’implantation des arches à Douala.
Propos recueillis par Dippah Kayesse –
Depuis quelque temps, Doual’art, votre centre d’arts contemporains, implante des arches à Bonanjo, quartier administratif de Douala. Qu’est-ce qui explique ce déploiement ? Il s’agit d’un programme que nous appelons "Douala, ville d’art et d’histoire", un projet sur lequel nous travaillons depuis pratiquement deux ans. Le projet consiste à baliser une trentaine de sites historiques visibles à Douala et à relater la petite histoire de ces sites à travers des textes. Ces sites se recrutent parmi les bâtiments, les monuments et même les arbres. Bref tout ce qui a contribué à écrire l’histoire de la ville. Aujourd’hui, nous avons presque terminé la première phase avec l’implantation de douze arches à Bonanjo. Lequel quartier compte une forte concentration des traces du passé. Les dix-huit autres arches seront placées ailleurs c’est-à-dire à Akwa, Deido, Bonabéri, New-Bell. A Bonendalé aussi, n’oublions pas que cette banlieue de Douala a été un des premiers sites de débarquement des étrangers à Douala. Lesquels étrangers y ont laissé des traces durables en maçonnerie. Pourrez- vous nous faire la description d’une arche? D’où est venue l’idée de concevoir un tel projet? Peut-on avoir une idée des principaux partenaires de ce projet? |