Personnalités

ALFRED SAKER À DEIDO

ALFRED SAKER À DEIDO :

Après escale à Bota, le 10 juin 1845 Alfred Saker arriva au Cameroun par le biais de Nton’Ebélè ( fils d’Ebél’a Kayè << fondateur des B’ébélè-deido>>). Il débarquera avec sa suite à l’actuel emplacement de Bonangando-Deido où il construira une briqueterie et une école professionnelle .certaines sources rapportent que c’est à Bonangando- Deido que naît le plus vieux temple de Douala. Aussitôt, Saker se mit à évangéliser au point où ces prouesses rendront jaloux le King Akwa ( Ngand’a kwa) qui, envoya ses notables à Deido l transféré . Alors que le King Deido ( Eyum Ebele) et ses notables étaient au fleuve pour une cérémonie rituelle, sur leurs chemin, les notables Akwa croisèrent Makak’ébélè alias Mbang’a Njo (frère aîné du King Deido) qui leur demanda l’objet de leurs présences à Deido. Suite à leurs réponses, Makakè s’opposa péremptoirement et attira l’attention des villageois qui se mirent à insulter les notables Akwa qui, par la suite seront tabassés et chassés de Deido.

Cette information arriva aux oreilles du King Akwa qui, décida de combattre les Deido. Après une réunion de guerre, le King Akwa dépêcha 7 pirogues remplies de combattants prêt à découdre avec les Deido.Heureusement, le commandant  » ASMALL » propriétaires du bateau britannique  » AYWOOD » rodait dans le coin, surpris de voir autant de pirogues armées de combattants il intercepta ces derniers pour plus d’informations. Par la suite, il persuada ces derniers de rebrousser chemin. C’est ainsi qu’il rencontra le King Akwa et lui proposa d’abandonner cet affrontement de peur que A. Saker et sa suite ne soient tués lors de l’affrontement.

ASMALL deviendra médiateur de ce conflit, il trouva alors une entente pacifique entre Akwa et Deido. Il remit alors des présents aux Deido en guise de récompense, c’est ainsi qu’il conduira le déplacement de Saker et sa suite à Akwa le 22 juin 1845.

Arrivé à Akwa, Saker créa son camp de base et son premier temple ( BETHEL) qui se trouve l’actuel temple d « Centenaire  » .
Le 05 Novembre 1849, Saker et cie entamèrent leurs premiers baptêmes. « Békima Bilè » de Bonapriso sera le premier Camerounais à être baptisé par Alfred Saker, puis suivront:
Tanga Dipanda ( Bonateki), Kaya Din( Bonatonè) et Moutongo Etamè ( Bonatènè).

https://www.facebook.com/photo.php?fbid=1160065034363969&set=a.184345731935909&type=3&theater

Copié Collé des commentaires sur la page de Ernest Valery Ekwalla

  • Raymond Locko Alfred saker n’était pas pasteur il était le mécanicien du bateau qui transportait les deux jamaïcains Merich et fulher envoyé par l’église bexel de suisse pour venir évangéliser la côte de Guinée ce qui est étonnant dans cette affaire c’est que l’histoire a retenue le nom du mécanicien parcequ’il était blanc pas les deux jamaïcains noirs ainsi va la vie
    • Ernest Valery Ekwalla Raymond Locko, Tu as raison d’une part mais Saker était dans la deuxième vague de la Bms ( Société des missions Baptiste) et dans la première d’où était Joseph Merrick.
      La deuxième vague comportait:
      – Joseph Jackson fuller ( jamaïcain).Voir plus
    • Raymond Locko Ernest Valery Ekwalla fréro saker était le mécanicien de la première mission c’est après ayant perçu une opportunité et rentrant en angleterre est revenu cette fois comme pasteur qui n’était pas pour évangéliser et faire des affaires il faudrait qu’un jour l’église puisse écrire son histoire
    • Ernest Valery Ekwalla Raymond Locko , Saker s’est convertit en pasteur grâce à Joseph Jackson fuller c’était à Fernando poo
    • Raymond Locko Ernest Valery Ekwalla saker a eu le flair et cette opportunité passait pas l’évangélisation d’où sa conversion c’était un business man
      Masquer ou signaler ceci
    • Ernest Valery Ekwalla
      Ernest Valery Ekwalla Raymond Locko , il faut aussi admettre que Saker est celui qui a le plus œuvré parmi ces << missionnaires >>.
    • Jacques Eyoum Madiba Raymond Locko Ramses, il ne s’agit pas de l’église protestante suisse de Basel, mais plutôt de l’église baptiste de Londres. Ce sont les Allemands qui, après la signature du Traité de juillet 1884, feront venir en 1886 les Suisses allemands de Basel dont tu parles. Mais ceux-ci, lors de leurs premières actions, firent un baptême par aspersion d’eau. Telle n’était pas la pratique des Baptistes , congrégation de Merrick et Saker, qui baptisaient depuis une quarantaine d’années par immersion. Les populations furent scandalisées. Dans cette conjoncture aussi complexe, les chefs adresserent des doléances à l’empereur allemand afin de leur envoyer des baptistes. Cela fut fait en 1888. Mais bien avant cela, face à la segrégation raciale manifestée à l’église par les Blancs vivant dansxle pays, le pasteur Joshua Diboundou avait obtenu l’autorisation de créer une tendance réligieuse des indigènes, la Nativ Baptist Church. C’est celle-la qui sera renover en 1921 par le pasteur Adof Lotin Samè.
      Masquer ou signaler ceci
    • Raymond Locko Jacques Eyoum Madiba jaquard merci pour cette rectification d’où ma questions saker était donc de la première mission étant ecossais cette mission ou se trouvais Merich et Fulher et qui se trouvait dans la deux , ? Toujours saker cette fois ci comme pasteur et non pas comme mécanicien
    • Jacques Eyoum Madiba Raymond Locko , Ramses,il faut avant tout t’apporter un éclairage sur la situation qui prévalait à ce moment.
      1/ L’ île de Fernando-Pô était une propriété de l’Espagne. Les Espagnols la vendront au Portugal qui va la dénommer Fernando-Pô. Les Portugais la vendront à leur tour à l’ Angleterre et elle deviendra Port Clarens. Plus tard, les Anglais la cèderont à l’Espagne qui la rebaptisera Santa-Isabel. Avec l’indépendance de la Guinnée espagnole, cette île deviendra Malabo, son nom original. 2/Au temps où elle était propriété de l’Angleterre, c’est là que les regroupaient les esclaves qu’ils avaient rachetés aux marchands d’esclaves et qu’ils libéraient. En effet, l’Angleterre était le premier à appliquer l’abolition de l’esclavage. A partir de leur consulat de Calabar au Nigéria, leurs remorqueurs contrôlaient toute la Baie du Biafra, et arraisonaient tous les navires ayant à bord des esclaves. Une version de l’histoire des Bonébélè ou Deido dit que Ntone Ebelle fut chargé d’aller vendre des esclaves par son frère aîné Moudourou Ebele. Le bateau dans lequel l’opération fut effectuée fut arraisoné avec toute sa cargaison par la marine britannique. C’est ainsi que Ntonè va se retrouver captif à Port Clarens pendant un certain temps. Sa libération coïncide avec l’arrivée dans cette localité du pasteur anglais Joseph Merrick, noir d’origine Jamaïcaine. Celui-ci avait pour objectif d’atteindre le pays Subu, lieu où les Hollandais avaient déporté quelques temps auparavant des esclaves créoles libérés. Ntonè Ebelè dont la mère était une Subu profite de la situation pour être le guide du pasteur. C’est ainsi que Merrick atterit au Cameroun où il est accueilli par le chef Bilè Kwanè, alias king William.
      Alfred Saker qui était au préalable mécanécien navigant dans l’ un des bateaux qui transportaient ces missionnaires s’était reconverti en homme d’église. C’est aussi le moment où les gouvernements des pays occidentaux, avec le développement du machinisme , ont des soucis pour la surproduction de leurs machines et le besoin de matières premières. L k Afrique est sur leur orbite et les missionnaires sont un élément important à exploiter pour contourner l’hostilité des Africains face à leur projet. Pour l’Angleterre, il fallait bien remplacer Merrick par Saker, car l’instinct grégaire aurait empêcher Merrick d’appliquer la mission politico-économique qui devait accompagner l’évangilisation. Saker rejoindra donc Merrick à Limbé et c’est toujours Ntone Ebele (Ned Dido) qui le conduira jusqu’à Douala.
      Masquer ou signaler ceci
    • Raymond Locko Jacques Eyoum Madiba jaquard c’est ainsi que j’affirme par ton analyse que saker c’était un business man qui a saisi une opportunité qui passait par l’évangélisation d’où sa reconversion sa mission était double evangelise et consolidé engrange des occidentaux dans le golfe de Guinée
      Masquer ou signaler ceci
    • Jacques Eyoum Madiba Raymond Locko , la politique ne peut pas marcher si ceux qui la pratiquent n’ont pas des taupes dans les différentes couches sociales. Quand toi et moi étions petits, on nous disait que le commissaire Blanc de Bonakouamouang était un sorcier. Il parvenVoir plus
      Masquer ou signaler ceci
    • Ernest Valery Ekwalla Moukwelle Makia , dans les années 1840, pour quitter d’akwa pour Deido il fallait emprunter la pirogue car la route qui lie ces cantons n’existait pas encore. Ces cantons étaient séparés par un delta ( Mbopi) . Ce sont les germaniques qui ont liés ces cantons lors du plan d’urbanisation . C’était le même cas entre Akwa et Bonanjo, il était séparé par un cour d’eau
      Masquer ou signaler ceci
    • Moukwelle Makia Ernest Valery Ekwalla je m’interroge surtout sur la largeur du Mbopi pour accueillir des pirogues de guerre
      Masquer ou signaler ceci
    • Ernest Valery Ekwalla Moukwelle Makia , ce n’était pas un problème de largeur c’était un conflit à prendre au sérieux car, les Deido étaient redouter par leurs cousins Douala . Contrairement à ce que tu penses, le Mbopi était vraiment large . Les allemands l’ont beaucoup réduit
      Masquer ou signaler ceci
    • Masquer ou signaler ceci
    • Ernest Valery Ekwalla Moukwelle Makia je reviendrai tout à l’heure pour t’expliquer pourquoi les Akwa ont utilisés autant de pirogues. Les Bonaberi ont essayé les Deido ils ont eu chaud.
    • Leonard Kouoh Le Mbopi était bel et bien navigable, je suis de Bonakuamouang et mes parents m’ont toujours dit que notre dibo était situé derrière Lalibamba pour ceux qui connaissent Bonakuamuang
  • Ide Ndoumbe Raymond Locko,
    C’est tangible.
  • Robert Moukoko Toube C’est quoi le programme ?
  • Daph Edy Alfred Saker était un criminel qu’il fallait abattre lui et tous ses acolytes,, venir comme çà au Kameroun implanté une église pour aliéner mes ancêtres, c’est un crime contre l’humanité
  • Eitel Ngando Akwa
    Eitel Ngando Akwa Cette version n’est pas celle que raconte Alfred Saker lui même.
    • Ernest Valery Ekwalla Eitel Ngando Akwa, parles-nous de la version de Saker.
      Masquer ou signaler ceci
    • Eitel Ngando Akwa Ernest Valery Ekwalla c’est confiné dans ses mémoires je vais chercher le livre. Et envoyer les références. Mais cette version est vraiment éloignée de la vérité. Saker est parti à Akwa selon ses propres dires parce que le roi Deido lui a fait savoir selon ses propres termes que son suzerain le roi d’Akwa avait envoyé le ngand’a bolo ( la pirogue de guerre) le chercher et qu’il devait réunir ses affaires. En effet, les notables d’Akwa avaient mis en garde leur roi sur la présence d’un blanc chez son vasal, ce qui risquait de lui causer du tort par la suite. Ce qui a causé la quasi séquestration de Saker à Bonaku.
      Je ne sais pourquoi aujourd’hui nous passons du temps à déformer l’histoire. Les Deido et les bonaku sont une même famille et font partie du canton Bonambela d’origine jusqu’en 1935. Mais la déformation et les inventions qui s’appuient des histoires non écrites ne sont de nature à transmettre les choses à nos enfants.
      Il faut savoir qu’il existe des archives écrites parce que nos grand-parents étaient déjà à l’école des prussiens à la fin du 19 siècle. Donc il y a des écrits. Cherchez dans les musés allemands.
      Pour de plus amples informations et détails contactez Victor Dicka Akwa, il en a traduit plusieurs.
  • Kouoh Mouangue C’est triste que l’on célèbre des bourreaux. L’aliénation est plus que. profonde Toutes ces bêtises doivent être mises à jour.
  • Horus Ekwalla Mbombo ekwadi e doli, Père Henry Nicod rapporte dans son ouvrage « Conquérants du Golfe de Guinée » dans le quel il raconte de long en large l’arrivée des missionnaire Noirs Jamaïquain ( Joseph Merrick etc etc ) et par la suite Alfred SAKER qui ont d’abord commencé leur travail à Dikabo ( Fernando Po actuel Malabo) et ensuite chez les Subu. Et le patriarche Ntonè Ebelè dont la mère est Subu était dans son village maternel d’où il a eu l’occasion de rencontrer les dits missionnaire. C’est ainsi qui les ramèna à Deido plus précisément  » o dibò la Bona Ngando  » où Saker fût bien accueilli mais 3 jours plutard après son arrivée, c’était à l’aube : » il y avait un tumulte a l’extérieur les gens couraient de partout, et le chef Eyum Ebelè est venu le voir pour lui dire de ne rien craindre que ce sont les Akwa et leur chef Ngando qui sont là pour le récupérer  » Henri Nicod continue en disant que finalement les tensions se sont calmé mais il a failli avoir une guerre terrible.. »

Leave your vote

Afficher plus

Laisser un commentaire

Bouton retour en haut de la page

Log In

Forgot password?

Forgot password?

Enter your account data and we will send you a link to reset your password.

Your password reset link appears to be invalid or expired.

Log in

Privacy Policy

Add to Collection

No Collections

Here you'll find all collections you've created before.