Opération épervier : Pas de liberté provisoire pour Zacchaeus Forjindam

par mboasawa

ImageL’ancien directeur général du Chantier naval et industriel du Cameroun a passé plus de six heures au Tgi du Wouri hier.

 

Hier mercredi 03 septembre 2008, l’ancien directeur général du Chantier naval et industriel du Cameroun (Cnic), Zacchaeus Forjindam s’est présenté devant le juge d’instruction au Tribunal de grande instance (Tgi) du Wouri à Douala. Depuis son incarcération, ses conseils estimaient que la procédure ouverte contre lui était bloquée, à en juger par le rythme lent de ses auditions. L’audition de l’ex Dg du Cnic a donc relancé l’affaire, tout en laissant un mystère sur le chef d’accusation précis qui pèse sur l’intéressé. Le jour a appris que Zacchaeus Forjindam a été entendu sur des faits de détournements de deniers publics au préjudice du Chantier naval, au moment où il était à la tête de cette société d’Etat.
Pas grand-chose n’a filtré des conditions exactes dans lesquelles l’audition s’est déroulée. Au juste a-t-on appris que des liasses de documents portant sur des marchés passés avec des sociétés de sous-traitance dont celle du président du Conseil d’administration, Louis Claude Nyassa, des emplois présumés fictifs, en rapport avec le recrutement des temporaires, et sur certains décaissements, ont été sortis des tiroirs pour être présentées à l’ex Dg. Zacchaeus Forjindam et ses conseils, de source proche de l’instruction, se sont appesantis sur le caractère " vide du dossier ". Pour eux, le commissaire aux comptes, initiateur de la dénonciation n’avait pas qualité, étant donné que le cabinet Price water house and Coopers n’était plus commissaire aux comptes du Cnic au moment de la dénonciation en cause. Bien plus, l’ex Dg a affirmé que ses bureaux ont été cassés et des documents emportés dès son départ du Chantier naval, ce qui ne lui permet pas de présenter les justificatifs à lui demandés.
L’ancien Dg du Cnic et ses conseils avaient donc deux objectifs, tenant lieu de demande auprès du juge d’instruction. A savoir, soit l’obtention d’une liberté provisoire " au regard des garanties de représentation ", soit le prononcé d’un non lieu pour défaut de qualité du plaignant. Le juge d’instruction n’a pas accédé à leur demande. Le jour a en plus appris que le jeu de questions réponses d’hier n’était pas une partie facile. Au terme de plusieurs heures d’audition, le juge a mis un terme à l’interrogatoire, et Zacchaeus Forjindam est retourné à la prison de New Bell. Quelques proches de l’ancien Dg se sont montrés déçus par l’issue de l’audition. Pour eux, le maintien de Monsieur Forjindam dans une cellule moins haute que sa taille dégrade son état de santé. Notre source au parquet a indiqué que le rythme des auditions de l’ex Dg du Cnic va désormais s’accélérer. Ce qui est du goût de ses conseils.

Denis Nkwebo

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Hier mercredi 03 septembre 2008, l’ancien directeur général du Chantier naval et industriel du Cameroun (Cnic), Zacchaeus Forjindam s’est présenté devant le juge d’instruction au Tribunal de grande instance (Tgi) du Wouri à Douala. Depuis son incarcération, ses conseils estimaient que la procédure ouverte contre lui était bloquée, à en juger par le rythme lent de ses auditions. L’audition de l’ex Dg du Cnic a donc relancé l’affaire, tout en laissant un mystère sur le chef d’accusation précis qui pèse sur l’intéressé. Le jour a appris que Zacchaeus Forjindam a été entendu sur des faits de détournements de deniers publics au préjudice du Chantier naval, au moment où il était à la tête de cette société d’Etat.
Pas grand-chose n’a filtré des conditions exactes dans lesquelles l’audition s’est déroulée. Au juste a-t-on appris que des liasses de documents portant sur des marchés passés avec des sociétés de sous-traitance dont celle du président du Conseil d’administration, Louis Claude Nyassa, des emplois présumés fictifs, en rapport avec le recrutement des temporaires, et sur certains décaissements, ont été sortis des tiroirs pour être présentées à l’ex Dg. Zacchaeus Forjindam et ses conseils, de source proche de l’instruction, se sont appesantis sur le caractère " vide du dossier ". Pour eux, le commissaire aux comptes, initiateur de la dénonciation n’avait pas qualité, étant donné que le cabinet Price water house and Coopers n’était plus commissaire aux comptes du Cnic au moment de la dénonciation en cause. Bien plus, l’ex Dg a affirmé que ses bureaux ont été cassés et des documents emportés dès son départ du Chantier naval, ce qui ne lui permet pas de présenter les justificatifs à lui demandés.
L’ancien Dg du Cnic et ses conseils avaient donc deux objectifs, tenant lieu de demande auprès du juge d’instruction. A savoir, soit l’obtention d’une liberté provisoire " au regard des garanties de représentation ", soit le prononcé d’un non lieu pour défaut de qualité du plaignant. Le juge d’instruction n’a pas accédé à leur demande. Le jour a en plus appris que le jeu de questions réponses d’hier n’était pas une partie facile. Au terme de plusieurs heures d’audition, le juge a mis un terme à l’interrogatoire, et Zacchaeus Forjindam est retourné à la prison de New Bell. Quelques proches de l’ancien Dg se sont montrés déçus par l’issue de l’audition. Pour eux, le maintien de Monsieur Forjindam dans une cellule moins haute que sa taille dégrade son état de santé. Notre source au parquet a indiqué que le rythme des auditions de l’ex Dg du Cnic va désormais s’accélérer. Ce qui est du goût de ses conseils.

Denis Nkwebo

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Hier mercredi 03 septembre 2008, l’ancien directeur général du Chantier naval et industriel du Cameroun (Cnic), Zacchaeus Forjindam s’est présenté devant le juge d’instruction au Tribunal de grande instance (Tgi) du Wouri à Douala. Depuis son incarcération, ses conseils estimaient que la procédure ouverte contre lui était bloquée, à en juger par le rythme lent de ses auditions. L’audition de l’ex Dg du Cnic a donc relancé l’affaire, tout en laissant un mystère sur le chef d’accusation précis qui pèse sur l’intéressé. Le jour a appris que Zacchaeus Forjindam a été entendu sur des faits de détournements de deniers publics au préjudice du Chantier naval, au moment où il était à la tête de cette société d’Etat.
Pas grand-chose n’a filtré des conditions exactes dans lesquelles l’audition s’est déroulée. Au juste a-t-on appris que des liasses de documents portant sur des marchés passés avec des sociétés de sous-traitance dont celle du président du Conseil d’administration, Louis Claude Nyassa, des emplois présumés fictifs, en rapport avec le recrutement des temporaires, et sur certains décaissements, ont été sortis des tiroirs pour être présentées à l’ex Dg. Zacchaeus Forjindam et ses conseils, de source proche de l’instruction, se sont appesantis sur le caractère " vide du dossier ". Pour eux, le commissaire aux comptes, initiateur de la dénonciation n’avait pas qualité, étant donné que le cabinet Price water house and Coopers n’était plus commissaire aux comptes du Cnic au moment de la dénonciation en cause. Bien plus, l’ex Dg a affirmé que ses bureaux ont été cassés et des documents emportés dès son départ du Chantier naval, ce qui ne lui permet pas de présenter les justificatifs à lui demandés.
L’ancien Dg du Cnic et ses conseils avaient donc deux objectifs, tenant lieu de demande auprès du juge d’instruction. A savoir, soit l’obtention d’une liberté provisoire " au regard des garanties de représentation ", soit le prononcé d’un non lieu pour défaut de qualité du plaignant. Le juge d’instruction n’a pas accédé à leur demande. Le jour a en plus appris que le jeu de questions réponses d’hier n’était pas une partie facile. Au terme de plusieurs heures d’audition, le juge a mis un terme à l’interrogatoire, et Zacchaeus Forjindam est retourné à la prison de New Bell. Quelques proches de l’ancien Dg se sont montrés déçus par l’issue de l’audition. Pour eux, le maintien de Monsieur Forjindam dans une cellule moins haute que sa taille dégrade son état de santé. Notre source au parquet a indiqué que le rythme des auditions de l’ex Dg du Cnic va désormais s’accélérer. Ce qui est du goût de ses conseils.

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KAYOU

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Musicien camerounais né dans les années 70 au Cameroun, Kayou se lance très tôt dans la musique. Après l’initiation à la pratique musicale au collège Stoll d’Akono (dans la province du centre Cameroun) –  

Le jeune Emmanuel NOUBOMO , de son vrai nom, se met à l’école de la gestion de la scène en fréquentant les cabarets et autres espaces culturels au Cameroun. Le déclic de sa carrière se déclenche lors du passage au Cameroun d’Ismaël Lô et Henri Dikongué, pendant les Rencontres musicales de Yaoundé en 1998, qui vont successivement demander au jeune saxophoniste du cabaret "La terre Battue" de venir partager la scène du cinéma théâtre abbia le temps d’un concert. Les artistes et les professionnels de l’art lui trouvent tout de suite quelque chose d’exceptionnel: c’est un leader. Résultat Kayou crée en 1999 le "Kayou Band" qui va, sans album sur le marché, le conduire sur toutes les scènes afro et Jazz du continent africain (Jazz à Ouaga, Saint Louis Jazz festival, Ngombi festival…) Le fait d’interpréter les –uvres de ses artistes préférés va imposer à Kayou d’améliorer l’apprentissage de la pratique du saxophone. C’est ainsi qu’à travers une bourse de la coopération française Il va se retrouver à l’IACP de paris où la rencontre avec les frères Belmondo va lui donner une nouvelle orientation. Il joue maintenant avec une dextérité déconcertante du sax alto au soprano et au ténor. C’est ainsi que ce leader né va créer le "Kayou Jazz and roots project" qui est un retour aux sources dans un savant mélange de jazz, des rythmes camerounais et de musique actuelle. Toujours à la frontière du moderne et du traditionnel, Kayou va également à la rencontre des autres musiques toutes aussi atypiques. Entre autre il travaille avec le groupe El GAFLA (Rock de la casbah), Touré Kunda, la caravane passe (musique tsigane). En pleine préparation de la sortie de son premier album, Kayou qui a déjà une certaine expérience va assurément attirer la curiosité des critiques d’art.

SON MYSPACE

Afro Blue by Kayou Roots (live CCF Yaounde 22-03-08)

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