ADC : ambiance… ordinaire à Douala

par mboasawa

Dans le hall de l’aéroport international de Douala mercredi matin vers 10h. Comme à l’accoutumée, le personnel est affairé à la tâche quoitidienne. Personne, en tout cas, à ce moment là, ne dévise sur ce qui fait l’actualité depuis la matinée : l’arrestation de l’ancien directeur général des ADC, Roger Ntongo Onguéné à Yaoundé dans le cadre de la fameuse opération d’assainissement des mœurs en matière de gestion de la chose publique. Dans les locaux de cette structure logés dans l’enceinte de l’aéroport, apparemment, c’est le calme plat. Certains employés sont assis dans leurs bureaux et vaquent normalement à leurs occupations, pendant que d’autres bureaux sont vides. Les agents en service dans les différentes composantes de l’aéroport sont très actifs. Ils déambulent pour certains, attendant éventuellement qu’une tâche leur soit commise. Aucun regroupement n’est observé jusque-là parmi les employés pour d’éventuels commentaires. Dans le secrétariat du responsable des ADC à l’aéroport, on peut observer le même calme qu’à l’extérieur. Un calme qui tranche avec la rumeur faisant état de ce que certains employés de ce démembrement, trois au total, seraient dans les mailles de la police dans le cadre de l’opération Epervier.

Fausse alerte

A l’annonce de cette information, la secrétaire, tout en marquant sa surprise, dit n’être au courant de rien. « Qui vous a donné ce genre d’information ? Il n’y a eu aucune arrestation du genre ici à ma connaissance », tranche-t-elle. Néanmoins, devant l’insistance du journaliste à rencontrer les responsables, elle tentera en vain de les joindre. Aucun d’eux n’est en place, repercutera-t-elle. Le directeur des lieux est lui aussi absent. Personne n’a la moindre idée de là où il pourrait se trouver. Dans les services de sécurité de l’aéroport, personne n’est au courant d’une telle opération. Un cadre de cette structure rencontré plus tard laissera entendre qu’on ne peut pour le moment arrêter personne dans le démembrement de Douala, puisque la direction générale se trouve à Yaoundé ainsi que les principaux responsables. « Pour le moment, Douala ne dispose même pas d’une direction régionale. Ce n’est qu’un bureau local à l’aéroport », dira-t-il.

Bien plus à la pause, un groupe de quelques employés se retrouvera dans le hall de l’aéroport, entourés de quelques personnes s’occupant des opérations de change. C’est de ce groupe que sortira le nombre d’employés arrêtés à Douala, trois au total selon eux. « Ces opérations d’arrestation vont certainement se poursuivre, l’ancien directeur général n’ayant pas bouffé seul. Certains de ses complices sont encore en fonction. Il faut qu’on les arrête et nous serons plus tranquilles », lance un membre du groupe.

 

Par robert.ngono.ebode

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par mboasawa

Dans le hall de l’aéroport international de Douala mercredi matin vers 10h. Comme à l’accoutumée, le personnel est affairé à la tâche quoitidienne. Personne, en tout cas, à ce moment là, ne dévise sur ce qui fait l’actualité depuis la matinée : l’arrestation de l’ancien directeur général des ADC, Roger Ntongo Onguéné à Yaoundé dans le cadre de la fameuse opération d’assainissement des mœurs en matière de gestion de la chose publique. Dans les locaux de cette structure logés dans l’enceinte de l’aéroport, apparemment, c’est le calme plat. Certains employés sont assis dans leurs bureaux et vaquent normalement à leurs occupations, pendant que d’autres bureaux sont vides. Les agents en service dans les différentes composantes de l’aéroport sont très actifs. Ils déambulent pour certains, attendant éventuellement qu’une tâche leur soit commise. Aucun regroupement n’est observé jusque-là parmi les employés pour d’éventuels commentaires. Dans le secrétariat du responsable des ADC à l’aéroport, on peut observer le même calme qu’à l’extérieur. Un calme qui tranche avec la rumeur faisant état de ce que certains employés de ce démembrement, trois au total, seraient dans les mailles de la police dans le cadre de l’opération Epervier.

Fausse alerte

A l’annonce de cette information, la secrétaire, tout en marquant sa surprise, dit n’être au courant de rien. « Qui vous a donné ce genre d’information ? Il n’y a eu aucune arrestation du genre ici à ma connaissance », tranche-t-elle. Néanmoins, devant l’insistance du journaliste à rencontrer les responsables, elle tentera en vain de les joindre. Aucun d’eux n’est en place, repercutera-t-elle. Le directeur des lieux est lui aussi absent. Personne n’a la moindre idée de là où il pourrait se trouver. Dans les services de sécurité de l’aéroport, personne n’est au courant d’une telle opération. Un cadre de cette structure rencontré plus tard laissera entendre qu’on ne peut pour le moment arrêter personne dans le démembrement de Douala, puisque la direction générale se trouve à Yaoundé ainsi que les principaux responsables. « Pour le moment, Douala ne dispose même pas d’une direction régionale. Ce n’est qu’un bureau local à l’aéroport », dira-t-il.

Bien plus à la pause, un groupe de quelques employés se retrouvera dans le hall de l’aéroport, entourés de quelques personnes s’occupant des opérations de change. C’est de ce groupe que sortira le nombre d’employés arrêtés à Douala, trois au total selon eux. « Ces opérations d’arrestation vont certainement se poursuivre, l’ancien directeur général n’ayant pas bouffé seul. Certains de ses complices sont encore en fonction. Il faut qu’on les arrête et nous serons plus tranquilles », lance un membre du groupe.

 

Par robert.ngono.ebode

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ADC : ambiance… ordinaire à Douala

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Dans le hall de l’aéroport international de Douala mercredi matin vers 10h. Comme à l’accoutumée, le personnel est affairé à la tâche quoitidienne. Personne, en tout cas, à ce moment là, ne dévise sur ce qui fait l’actualité depuis la matinée : l’arrestation de l’ancien directeur général des ADC, Roger Ntongo Onguéné à Yaoundé dans le cadre de la fameuse opération d’assainissement des mœurs en matière de gestion de la chose publique. Dans les locaux de cette structure logés dans l’enceinte de l’aéroport, apparemment, c’est le calme plat. Certains employés sont assis dans leurs bureaux et vaquent normalement à leurs occupations, pendant que d’autres bureaux sont vides. Les agents en service dans les différentes composantes de l’aéroport sont très actifs. Ils déambulent pour certains, attendant éventuellement qu’une tâche leur soit commise. Aucun regroupement n’est observé jusque-là parmi les employés pour d’éventuels commentaires. Dans le secrétariat du responsable des ADC à l’aéroport, on peut observer le même calme qu’à l’extérieur. Un calme qui tranche avec la rumeur faisant état de ce que certains employés de ce démembrement, trois au total, seraient dans les mailles de la police dans le cadre de l’opération Epervier.

Fausse alerte

A l’annonce de cette information, la secrétaire, tout en marquant sa surprise, dit n’être au courant de rien. « Qui vous a donné ce genre d’information ? Il n’y a eu aucune arrestation du genre ici à ma connaissance », tranche-t-elle. Néanmoins, devant l’insistance du journaliste à rencontrer les responsables, elle tentera en vain de les joindre. Aucun d’eux n’est en place, repercutera-t-elle. Le directeur des lieux est lui aussi absent. Personne n’a la moindre idée de là où il pourrait se trouver. Dans les services de sécurité de l’aéroport, personne n’est au courant d’une telle opération. Un cadre de cette structure rencontré plus tard laissera entendre qu’on ne peut pour le moment arrêter personne dans le démembrement de Douala, puisque la direction générale se trouve à Yaoundé ainsi que les principaux responsables. « Pour le moment, Douala ne dispose même pas d’une direction régionale. Ce n’est qu’un bureau local à l’aéroport », dira-t-il.

Bien plus à la pause, un groupe de quelques employés se retrouvera dans le hall de l’aéroport, entourés de quelques personnes s’occupant des opérations de change. C’est de ce groupe que sortira le nombre d’employés arrêtés à Douala, trois au total selon eux. « Ces opérations d’arrestation vont certainement se poursuivre, l’ancien directeur général n’ayant pas bouffé seul. Certains de ses complices sont encore en fonction. Il faut qu’on les arrête et nous serons plus tranquilles », lance un membre du groupe.

 

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Dans le hall de l’aéroport international de Douala mercredi matin vers 10h. Comme à l’accoutumée, le personnel est affairé à la tâche quoitidienne. Personne, en tout cas, à ce moment là, ne dévise sur ce qui fait l’actualité depuis la matinée : l’arrestation de l’ancien directeur général des ADC, Roger Ntongo Onguéné à Yaoundé dans le cadre de la fameuse opération d’assainissement des mœurs en matière de gestion de la chose publique. Dans les locaux de cette structure logés dans l’enceinte de l’aéroport, apparemment, c’est le calme plat. Certains employés sont assis dans leurs bureaux et vaquent normalement à leurs occupations, pendant que d’autres bureaux sont vides. Les agents en service dans les différentes composantes de l’aéroport sont très actifs. Ils déambulent pour certains, attendant éventuellement qu’une tâche leur soit commise. Aucun regroupement n’est observé jusque-là parmi les employés pour d’éventuels commentaires. Dans le secrétariat du responsable des ADC à l’aéroport, on peut observer le même calme qu’à l’extérieur. Un calme qui tranche avec la rumeur faisant état de ce que certains employés de ce démembrement, trois au total, seraient dans les mailles de la police dans le cadre de l’opération Epervier.

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A l’annonce de cette information, la secrétaire, tout en marquant sa surprise, dit n’être au courant de rien. « Qui vous a donné ce genre d’information ? Il n’y a eu aucune arrestation du genre ici à ma connaissance », tranche-t-elle. Néanmoins, devant l’insistance du journaliste à rencontrer les responsables, elle tentera en vain de les joindre. Aucun d’eux n’est en place, repercutera-t-elle. Le directeur des lieux est lui aussi absent. Personne n’a la moindre idée de là où il pourrait se trouver. Dans les services de sécurité de l’aéroport, personne n’est au courant d’une telle opération. Un cadre de cette structure rencontré plus tard laissera entendre qu’on ne peut pour le moment arrêter personne dans le démembrement de Douala, puisque la direction générale se trouve à Yaoundé ainsi que les principaux responsables. « Pour le moment, Douala ne dispose même pas d’une direction régionale. Ce n’est qu’un bureau local à l’aéroport », dira-t-il.

Bien plus à la pause, un groupe de quelques employés se retrouvera dans le hall de l’aéroport, entourés de quelques personnes s’occupant des opérations de change. C’est de ce groupe que sortira le nombre d’employés arrêtés à Douala, trois au total selon eux. « Ces opérations d’arrestation vont certainement se poursuivre, l’ancien directeur général n’ayant pas bouffé seul. Certains de ses complices sont encore en fonction. Il faut qu’on les arrête et nous serons plus tranquilles », lance un membre du groupe.

 

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Une avancée dans la résorption de la pauvreté

par

Dans ce recueil de textes, les contributeurs démontrent que faciliter l’accès des petits opérateurs économiques aux services financiers peut être source de richesses.

 Le vent de libéralisation qui a soufflé sur le Cameroun au début des années 90 a largement favorisé l’éclosion des établissements de microfinance.

A leur naissance, l’enjeu était d’éradiquer la pauvreté. Mais, aujourd’hui, des questions éthiques et morales hypothèquent leurs missions.
L’Afrique subsaharienne est la partie du monde la plus concernée par les questions de pauvreté et de développement. D’où le présent ouvrage, qui est en réalité la résultante des Journées de la microfinance qui ont été organisées par le Groupe de recherche en intelligence artificielle et en sciences de gestion (Griages) et la Faculté des sciences sociales et de gestion (Fssg) de l’Université catholique d’Afrique centrale (Ucac) qui se sont tenues du 3 au 4 novembre 2005 à Yaoundé.
Il s’est agi, lors des travaux, de « fixer un cadre des débats du forum et présenter l’évolution majeure qui s’opère dans l’univers de la microfinance en zone Cemac ». L’ouvrage, qui comporte trois articles et des travaux en ateliers, traite, dans le premier article, de l’historique, des enjeux, des défis actuels et futurs de la microfinance, la typologie des institutions financières alternatives. François Kamajou, l’auteur de l’article, conclut que malgré ses limites, la microfinance constitue « une avancée significative » dans la résolution des problèmes de pauvreté d’une partie importante de la population mondiale.
Le deuxième article, « Naissance et évaluation de la microfinance dans le contexte camerounais », dresse l’état des lieux, son évolution et dégage les problèmes éthiques liés à la prolifération incontrôlée des établissements de finance décentralisés. Le dernier article, « Refinancement des établissements de microfinance », analyse les stratégies de financement. Partant du déploiement de la microfinance dans les villes secondaires du Cameroun telles que Bertoua, Kribi, Nanga-Eboko et Sangmelima, on note qu’il faut restructurer les activités économiques pour améliorer les revenus locaux.

(Sous la direction de) Jean Robert Kala Kamdjoug
La microfinance, outil de financement pour l’économie sociale et informelle en Afrique Centrale
Presses de l’Ucac, 2007
250 pages

Jean –Philippe Nguemeta

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