Rdpc-Udc : Deux propositions aux antipodes

par mboasawa



" Notre proposition suit son cours. Nous continuons notre démarche en vue de l’obtention du nombre de signatures nécessaires pour que la proposition soit acceptée au niveau de l’Assemblée.
JFB


Nous restons convaincus que nous sommes sur la bonne voie ". Entre deux présences dans la salle des travaux de la Commission des Lois constitutionnelles, où elle assiste à l’examen du projet de loi portant révision de la constitution, elle a accepté de parler de la proposition de loi introduite par l’Union démocratique du Cameroun (Udc) dont elle est le porte parole du groupe non inscrit des quatre députés. Il s’agit d’obtenir les deux tiers de signature des députés.

Il faut dire en ce qui concerne la proposition de révision introduite par l’Udc qu’elle a touché une vingtaine d’articles, contrairement au projet de loi présenté par le président de la République. Il faut dire en ce qui concerne ces deux textes, qu’ils ont très peu de choses en commun. Autant l’Union démocratique du Cameroun milite pour une limitation assez nette des différents pouvoirs, avec un Premier ministre chef du Gouvernement aux pouvoirs renforcés, autant le projet dont l’examen a commencé hier à l’Assemblée nationale semble renforcer le président de la République dans son rôle de maître du jeu politique.

Cette prépondérance du chef du Gouvernement du côté de l’Udc apparaît dans le fait que c’est " Le Gouvernement (qui) met en œuvre la politique de la nation telle qu’elle ressort du programme du parti ou des partis politiques réunissant la majorité…". La loi fondamentale actuelle fait du Gouvernement, l’organe " chargé de la mise en œuvre de la politique de la nation telle que définie par le président de la République… ".
L’un des points de comparaison entre les deux documents est sans contexte les changements apportés à l’article 6 dans son alinéa 2. L’Udc souhaite un retour au quinquennat et à la limitation à deux mandats, alors qu’au terme du débat qui a eu lieu à ce sujet et qui apparaît aujourd’hui comme le principal sujet de bataille du parti au pouvoir, la durée du mandat du président de la République est maintenue à 7 ans, et celui-ci devient éligible autant de fois qu’il le veut.

La constitution de 1996 a prévu que 70% des membres du Sénat seront élus au suffrage universel indirect, alors que les 30% restants seront nommés par le président de la République, alors que l’Udc propose que tous les sénateurs soient élus. Une diminution des prérogatives du chef de l’Etat que le parti d’Adamou Ndam Njoya veut étendre au niveau de l’initiative des lois qui devrait selon lui revenir concurremment " au Gouvernement et aux membres du parlement ". Un président de la République qui perdrait également son rôle en matière de révision de la constitution, une initiative qui serait une fois encore du ressort du Gouvernement et du parlement.

L’autre différence apparaît au niveau de la forme du pouvoir judiciaire. La Cour suprême, dans sa forme actuelle se verrait délester de l’une de ses chambres, à savoir celle des Comptes qui, dans le projet de l’Udc deviendrait une Cour des Comptes.
On se rend compte à la lecture de la proposition de loi faite par l’Union démocratique du Cameroun (Udc) que celle-ci plaide pour l’instauration d’un régime politique de type parlementaire, avec un Gouvernement responsable devant le parlement, un président de la République dont les pouvoirs sont considérablement réduits. Deux projets aux antipodes l’un de l’autre.

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Nous restons convaincus que nous sommes sur la bonne voie ". Entre deux présences dans la salle des travaux de la Commission des Lois constitutionnelles, où elle assiste à l’examen du projet de loi portant révision de la constitution, elle a accepté de parler de la proposition de loi introduite par l’Union démocratique du Cameroun (Udc) dont elle est le porte parole du groupe non inscrit des quatre députés. Il s’agit d’obtenir les deux tiers de signature des députés.

Il faut dire en ce qui concerne la proposition de révision introduite par l’Udc qu’elle a touché une vingtaine d’articles, contrairement au projet de loi présenté par le président de la République. Il faut dire en ce qui concerne ces deux textes, qu’ils ont très peu de choses en commun. Autant l’Union démocratique du Cameroun milite pour une limitation assez nette des différents pouvoirs, avec un Premier ministre chef du Gouvernement aux pouvoirs renforcés, autant le projet dont l’examen a commencé hier à l’Assemblée nationale semble renforcer le président de la République dans son rôle de maître du jeu politique.

Cette prépondérance du chef du Gouvernement du côté de l’Udc apparaît dans le fait que c’est " Le Gouvernement (qui) met en œuvre la politique de la nation telle qu’elle ressort du programme du parti ou des partis politiques réunissant la majorité…". La loi fondamentale actuelle fait du Gouvernement, l’organe " chargé de la mise en œuvre de la politique de la nation telle que définie par le président de la République… ".
L’un des points de comparaison entre les deux documents est sans contexte les changements apportés à l’article 6 dans son alinéa 2. L’Udc souhaite un retour au quinquennat et à la limitation à deux mandats, alors qu’au terme du débat qui a eu lieu à ce sujet et qui apparaît aujourd’hui comme le principal sujet de bataille du parti au pouvoir, la durée du mandat du président de la République est maintenue à 7 ans, et celui-ci devient éligible autant de fois qu’il le veut.

La constitution de 1996 a prévu que 70% des membres du Sénat seront élus au suffrage universel indirect, alors que les 30% restants seront nommés par le président de la République, alors que l’Udc propose que tous les sénateurs soient élus. Une diminution des prérogatives du chef de l’Etat que le parti d’Adamou Ndam Njoya veut étendre au niveau de l’initiative des lois qui devrait selon lui revenir concurremment " au Gouvernement et aux membres du parlement ". Un président de la République qui perdrait également son rôle en matière de révision de la constitution, une initiative qui serait une fois encore du ressort du Gouvernement et du parlement.

L’autre différence apparaît au niveau de la forme du pouvoir judiciaire. La Cour suprême, dans sa forme actuelle se verrait délester de l’une de ses chambres, à savoir celle des Comptes qui, dans le projet de l’Udc deviendrait une Cour des Comptes.
On se rend compte à la lecture de la proposition de loi faite par l’Union démocratique du Cameroun (Udc) que celle-ci plaide pour l’instauration d’un régime politique de type parlementaire, avec un Gouvernement responsable devant le parlement, un président de la République dont les pouvoirs sont considérablement réduits. Deux projets aux antipodes l’un de l’autre.

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" Notre proposition suit son cours. Nous continuons notre démarche en vue de l’obtention du nombre de signatures nécessaires pour que la proposition soit acceptée au niveau de l’Assemblée.
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Nous restons convaincus que nous sommes sur la bonne voie ". Entre deux présences dans la salle des travaux de la Commission des Lois constitutionnelles, où elle assiste à l’examen du projet de loi portant révision de la constitution, elle a accepté de parler de la proposition de loi introduite par l’Union démocratique du Cameroun (Udc) dont elle est le porte parole du groupe non inscrit des quatre députés. Il s’agit d’obtenir les deux tiers de signature des députés.

Il faut dire en ce qui concerne la proposition de révision introduite par l’Udc qu’elle a touché une vingtaine d’articles, contrairement au projet de loi présenté par le président de la République. Il faut dire en ce qui concerne ces deux textes, qu’ils ont très peu de choses en commun. Autant l’Union démocratique du Cameroun milite pour une limitation assez nette des différents pouvoirs, avec un Premier ministre chef du Gouvernement aux pouvoirs renforcés, autant le projet dont l’examen a commencé hier à l’Assemblée nationale semble renforcer le président de la République dans son rôle de maître du jeu politique.

Cette prépondérance du chef du Gouvernement du côté de l’Udc apparaît dans le fait que c’est " Le Gouvernement (qui) met en œuvre la politique de la nation telle qu’elle ressort du programme du parti ou des partis politiques réunissant la majorité…". La loi fondamentale actuelle fait du Gouvernement, l’organe " chargé de la mise en œuvre de la politique de la nation telle que définie par le président de la République… ".
L’un des points de comparaison entre les deux documents est sans contexte les changements apportés à l’article 6 dans son alinéa 2. L’Udc souhaite un retour au quinquennat et à la limitation à deux mandats, alors qu’au terme du débat qui a eu lieu à ce sujet et qui apparaît aujourd’hui comme le principal sujet de bataille du parti au pouvoir, la durée du mandat du président de la République est maintenue à 7 ans, et celui-ci devient éligible autant de fois qu’il le veut.

La constitution de 1996 a prévu que 70% des membres du Sénat seront élus au suffrage universel indirect, alors que les 30% restants seront nommés par le président de la République, alors que l’Udc propose que tous les sénateurs soient élus. Une diminution des prérogatives du chef de l’Etat que le parti d’Adamou Ndam Njoya veut étendre au niveau de l’initiative des lois qui devrait selon lui revenir concurremment " au Gouvernement et aux membres du parlement ". Un président de la République qui perdrait également son rôle en matière de révision de la constitution, une initiative qui serait une fois encore du ressort du Gouvernement et du parlement.

L’autre différence apparaît au niveau de la forme du pouvoir judiciaire. La Cour suprême, dans sa forme actuelle se verrait délester de l’une de ses chambres, à savoir celle des Comptes qui, dans le projet de l’Udc deviendrait une Cour des Comptes.
On se rend compte à la lecture de la proposition de loi faite par l’Union démocratique du Cameroun (Udc) que celle-ci plaide pour l’instauration d’un régime politique de type parlementaire, avec un Gouvernement responsable devant le parlement, un président de la République dont les pouvoirs sont considérablement réduits. Deux projets aux antipodes l’un de l’autre.

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Il faut dire en ce qui concerne la proposition de révision introduite par l’Udc qu’elle a touché une vingtaine d’articles, contrairement au projet de loi présenté par le président de la République. Il faut dire en ce qui concerne ces deux textes, qu’ils ont très peu de choses en commun. Autant l’Union démocratique du Cameroun milite pour une limitation assez nette des différents pouvoirs, avec un Premier ministre chef du Gouvernement aux pouvoirs renforcés, autant le projet dont l’examen a commencé hier à l’Assemblée nationale semble renforcer le président de la République dans son rôle de maître du jeu politique.

Cette prépondérance du chef du Gouvernement du côté de l’Udc apparaît dans le fait que c’est " Le Gouvernement (qui) met en œuvre la politique de la nation telle qu’elle ressort du programme du parti ou des partis politiques réunissant la majorité…". La loi fondamentale actuelle fait du Gouvernement, l’organe " chargé de la mise en œuvre de la politique de la nation telle que définie par le président de la République… ".
L’un des points de comparaison entre les deux documents est sans contexte les changements apportés à l’article 6 dans son alinéa 2. L’Udc souhaite un retour au quinquennat et à la limitation à deux mandats, alors qu’au terme du débat qui a eu lieu à ce sujet et qui apparaît aujourd’hui comme le principal sujet de bataille du parti au pouvoir, la durée du mandat du président de la République est maintenue à 7 ans, et celui-ci devient éligible autant de fois qu’il le veut.

La constitution de 1996 a prévu que 70% des membres du Sénat seront élus au suffrage universel indirect, alors que les 30% restants seront nommés par le président de la République, alors que l’Udc propose que tous les sénateurs soient élus. Une diminution des prérogatives du chef de l’Etat que le parti d’Adamou Ndam Njoya veut étendre au niveau de l’initiative des lois qui devrait selon lui revenir concurremment " au Gouvernement et aux membres du parlement ". Un président de la République qui perdrait également son rôle en matière de révision de la constitution, une initiative qui serait une fois encore du ressort du Gouvernement et du parlement.

L’autre différence apparaît au niveau de la forme du pouvoir judiciaire. La Cour suprême, dans sa forme actuelle se verrait délester de l’une de ses chambres, à savoir celle des Comptes qui, dans le projet de l’Udc deviendrait une Cour des Comptes.
On se rend compte à la lecture de la proposition de loi faite par l’Union démocratique du Cameroun (Udc) que celle-ci plaide pour l’instauration d’un régime politique de type parlementaire, avec un Gouvernement responsable devant le parlement, un président de la République dont les pouvoirs sont considérablement réduits. Deux projets aux antipodes l’un de l’autre.

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Dossards : Quand les Lions indomptables font leurs numéros

par

La préséance prime quand il faut choisir le chiffre qu’on veut voir apposer sur son maillot.
Bertille Missi Bikoun, à Kumasi –




Egypte, Cameroun, Zambie et Soudan descendent dans l’arène du stade Baba Yara de Kumasi ce mardi 22 janvier 2008. Pour la plupart de ces quatre sélections, leur réputation les a précédées. Mais il ne fait aucun doute que les Lions indomptables bénéficient de plus d’attention. Cela s’est vérifié depuis leur arrivée à Accra, puis à Kumasi, où de nombreux Ghanéens se sont déplacés pour voir de près (et si possible toucher) Samuel Eto’o du Fc Barcelone ou encore Gérémi Sorel Njitap, l’ancien de Chelsea ou Rigobert Song Bahanag.
En dehors des joueurs titulaires dans leur club et évoluant dans les championnats médiatisés, le public reconnaît à peine les autres. Puisque pour l’instant, ils effectuent les entraînements avec des maillots sans numéro de dossard. A la place, le nom de la sélection : Cameroun pour les Lions indomptables. Toutefois, et comme le stipulent les règlements en la matière, les Lions indomptables joueront avec les numéros de dossard habituels pour les anciens. Quand aux nouveaux, c’est avec fierté qu’ils arboreront les numéros choisis.

En effet, c’est après la publication de la liste des 23 Lions retenus pour cette campagne africaine que les numéros de dossard ont été attribués aux uns et aux autres. «On n’a trouvé des anciens qui avaient déjà leur numéro. Pour les nouveaux, ils devaient choisir parmi les numéros libres», explique M. Boubakary, responsable du matériel à la Fédération camerounaise de football (Fécafoot). C’est ainsi que Augustin Binya, Bertin Tomou, Alexandre Song, Tchamba Essola, Alain Nkong ou encore Janvier Charles Mbarga ont respectivement opté pour les numéros 2, 18, 15, 20, 12 et 22.
Les anciens qui sont rappelés en sélection nationale ont cependant la priorité sur les nouveaux. C’est le cas de Joël Epallé qui a retrouvé son 14 fétiche, Bill Tchato le 3, Modeste Mbami le 7, Achille Emana le 10, Benoît Angbwa le 6, Joseph Désiré Job le 21. Pour le reste, ils conservent leurs numéros : Carlos Kameni (1), Rigobert Song (4), Gérémi Njitap (8), Samuel Eto’o (9), Souleymanou Hamidou (16), Jean Makoun (11), Landry Nguemo (13), Idrissou Mohamadou (17) et Stéphane Mbia (19).

D’après le règlement de la Fédération internationale de football association (Fifa), les numéros de dossards vont de 1 à 23, nombre de joueurs maximum retenus pour une compétition. Fini donc les numéros fantaisistes tels 25, 33 ou 77 comme au basket-ball. Par ailleurs, les dossards ne sont plus synonymes du poste occupé sur le terrain. Même s’il reste que les numéros tels le 9 ou le 10 sont très peu courant chez les défenseurs. Il s’agit, dans la plupart du temps, des numéros des joueurs à tempérament offensif. Tout comme le 1 revient en général au gardien de buts.
Toujours est-il que les raisons ne manquent pas au moment du choix d’un numéro. C’est ainsi que les footballeurs aiment, pour la plupart, porter le même numéro de dossard que celui arboré en club. Pour d’autres encore, le choix d’un chiffre doit correspondre à une date d’anniversaire ou à un événement précis, en général heureux. Enfin, pour certains, moins nombreux, un dossard est un chiffre comme un autre. L’avis de André Bikey sur le sujet est que le «23 est [son] numéro porte-bonheur», celui avec lequel il a fait ses meilleurs matches.

Les 23 Lions de Ghana 2008 et leurs numéros de dossard
1. Kameni Idriss Carlos, Espagnol de Barcelone (Espagne)
2. Binya Jules Augustin, Benfica Lisbonne (Portugal)
3. Tchato Bill Jackson , Qatar Sport Club ( Qatar )
4. Song Bahanag Rigobert, Galatassaray (Turquie)
5. Atouba Essama Timothée, Hamburg (Allemagne)
6. Angbwa Ossoemeyang Benoît, FC Krylia Sovetov (Russie)
7. Mbami Modeste, Olympique Marseille (France)
8. Njitap Gérémi Sorel, Newcastle (Angleterre)
9. Eto’o Fils Samuel, Fc Barcelone (Espagne)
10. Emana Edzimbi Achille, Toulouse (France)
11. Makoun Jean II, Lille (France)
12. Nkong Alain, Atlente Mexico (Mexique)
13. Tsafack Nguemo Landry, AS Nancy ( France )
14. Epalle Jean Joël, Bochum (Allemagne)
15. Song Billong Alexandre, Arsenal (Angleterre)
16. Souleymanou Hamidou, Denizlu Sport (Turquie)
17. Idrissou Mohamadou, MSV Duisbourg (Allemagne)
18. Tomou Bertin, Mouscron (Belgique)
19. Mbia Etoundi Stéphane, Rennes (France)
20. Tchamba Essola, Arsenal de Kiev (Ukraine)
21. Job Joseph Desire, Nice (France)
22. Mbarga Janvier, Canon de Yaoundé (Cameroun)
23. Bikey Amougou André, Reading (Angleterre)

Résultats
Namibie # Maroc :1-5
Nigeria # Côte d’Ivoire : 0-1
Mali # Bénin :

Programme du mardi 22/01/08
Groupe C

18h : Egypte # Cameroun
20h30 : Soudan # Zambie

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