Deux métallurgistes meurent aux Brasseries

par mboasawa


Ils effectuaient des travaux de réparation à l’usine de Bafoussam. Un autre est sous observation dans un hôpital de la ville.

Julius Ntah, soudeur, et son chef d’équipe, Richard Ntah, ont trouvé la mort hier, mercredi 1er octobre 2008, à l’usine des Brasseries du Cameroun à Bafoussam. Ces deux employés de la Camerounaise de métallurgie, travaux et services (Cmts), un prestataire de la Société anonyme des Brasseries du Cameroun (Sabc), y effectuaient des travaux de réparation. M. Kingue, un employé de la Sabc, est quant à lui en observation. La scène macabre à laquelle il a assisté l’a choqué.
Selon André Siaka, le directeur général de la Sabc, qui a donné un point de presse hier après-midi au siège de l’entreprise à Douala, l’accident est survenu à 7h55. Les deux victimes effectuaient des travaux de remplacement du tuyau d’expulsion de la drêche (résidu issu de la production de la bière). « Une forte explosion s’est produite et a emporté le dôme sur lequel se trouvaient les deux employés de la Cmts », explique André Siaka. L’explosion a eu lieu dans le silo de stockage de la drêche. En jetant un rapide coup d’œil sur le premier rapport parvenu à Douala, on peut lire que « le dôme s’est retrouvé dans la rue et plus tard les deux corps ».
Pour l’instant, les causes de l’explosion ayant causé la mort des deux employés de la Cmts restent inconnues. « L’enquête vient à peine de commencer pour chercher à expliquer les causes de cette explosion », affirme André Siaka, tout en promettant de tenir l’opinion informée de l’évolution de cette enquête. Hier matin, Alain Dijon, directeur industriel des Brasseries du Cameroun et Florent Cadou, directeur technique de la Cmts, se sont rendus à Bafoussam pour ouvrir une enquête.
Le Dg de la Sabc se refuse quant à lui d’avancer toute hypothèse. « Plusieurs hypothèses théoriques peuvent être avancées, mais il faut attendre les résultats de l’enquête », explique-t-il. Toujours est-il qu’il met en avant le professionnalisme de la Cmts avec qui son entreprise travaille depuis près de 20 ans. André Siaka mentionne par ailleurs que c’est la première fois depuis près de 50 ans qu’un accident de travail de cet ampleur survient à la Sabc. L’usine de Bafoussam a été construite en 1967, mais le Dg des Brasseries du Cameroun souligne : « Il ne faut pas penser que l’usine était en ruine ».
Sur le plan social, le directeur général de la Cmts, M. Berchu, s’est engagé à accompagner les familles des victimes dans leur malheur. La Sabc devrait adresser des condoléances à ces familles et pourrait prévoir, dans une moindre mesure, d’accompagner les familles endeuillées. 

Par Alain NOAH AWANA

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Deux métallurgistes meurent aux Brasseries

par mboasawa


Ils effectuaient des travaux de réparation à l’usine de Bafoussam. Un autre est sous observation dans un hôpital de la ville.

Julius Ntah, soudeur, et son chef d’équipe, Richard Ntah, ont trouvé la mort hier, mercredi 1er octobre 2008, à l’usine des Brasseries du Cameroun à Bafoussam. Ces deux employés de la Camerounaise de métallurgie, travaux et services (Cmts), un prestataire de la Société anonyme des Brasseries du Cameroun (Sabc), y effectuaient des travaux de réparation. M. Kingue, un employé de la Sabc, est quant à lui en observation. La scène macabre à laquelle il a assisté l’a choqué.
Selon André Siaka, le directeur général de la Sabc, qui a donné un point de presse hier après-midi au siège de l’entreprise à Douala, l’accident est survenu à 7h55. Les deux victimes effectuaient des travaux de remplacement du tuyau d’expulsion de la drêche (résidu issu de la production de la bière). « Une forte explosion s’est produite et a emporté le dôme sur lequel se trouvaient les deux employés de la Cmts », explique André Siaka. L’explosion a eu lieu dans le silo de stockage de la drêche. En jetant un rapide coup d’œil sur le premier rapport parvenu à Douala, on peut lire que « le dôme s’est retrouvé dans la rue et plus tard les deux corps ».
Pour l’instant, les causes de l’explosion ayant causé la mort des deux employés de la Cmts restent inconnues. « L’enquête vient à peine de commencer pour chercher à expliquer les causes de cette explosion », affirme André Siaka, tout en promettant de tenir l’opinion informée de l’évolution de cette enquête. Hier matin, Alain Dijon, directeur industriel des Brasseries du Cameroun et Florent Cadou, directeur technique de la Cmts, se sont rendus à Bafoussam pour ouvrir une enquête.
Le Dg de la Sabc se refuse quant à lui d’avancer toute hypothèse. « Plusieurs hypothèses théoriques peuvent être avancées, mais il faut attendre les résultats de l’enquête », explique-t-il. Toujours est-il qu’il met en avant le professionnalisme de la Cmts avec qui son entreprise travaille depuis près de 20 ans. André Siaka mentionne par ailleurs que c’est la première fois depuis près de 50 ans qu’un accident de travail de cet ampleur survient à la Sabc. L’usine de Bafoussam a été construite en 1967, mais le Dg des Brasseries du Cameroun souligne : « Il ne faut pas penser que l’usine était en ruine ».
Sur le plan social, le directeur général de la Cmts, M. Berchu, s’est engagé à accompagner les familles des victimes dans leur malheur. La Sabc devrait adresser des condoléances à ces familles et pourrait prévoir, dans une moindre mesure, d’accompagner les familles endeuillées. 

Par Alain NOAH AWANA

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Ils effectuaient des travaux de réparation à l’usine de Bafoussam. Un autre est sous observation dans un hôpital de la ville.

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Selon André Siaka, le directeur général de la Sabc, qui a donné un point de presse hier après-midi au siège de l’entreprise à Douala, l’accident est survenu à 7h55. Les deux victimes effectuaient des travaux de remplacement du tuyau d’expulsion de la drêche (résidu issu de la production de la bière). « Une forte explosion s’est produite et a emporté le dôme sur lequel se trouvaient les deux employés de la Cmts », explique André Siaka. L’explosion a eu lieu dans le silo de stockage de la drêche. En jetant un rapide coup d’œil sur le premier rapport parvenu à Douala, on peut lire que « le dôme s’est retrouvé dans la rue et plus tard les deux corps ».
Pour l’instant, les causes de l’explosion ayant causé la mort des deux employés de la Cmts restent inconnues. « L’enquête vient à peine de commencer pour chercher à expliquer les causes de cette explosion », affirme André Siaka, tout en promettant de tenir l’opinion informée de l’évolution de cette enquête. Hier matin, Alain Dijon, directeur industriel des Brasseries du Cameroun et Florent Cadou, directeur technique de la Cmts, se sont rendus à Bafoussam pour ouvrir une enquête.
Le Dg de la Sabc se refuse quant à lui d’avancer toute hypothèse. « Plusieurs hypothèses théoriques peuvent être avancées, mais il faut attendre les résultats de l’enquête », explique-t-il. Toujours est-il qu’il met en avant le professionnalisme de la Cmts avec qui son entreprise travaille depuis près de 20 ans. André Siaka mentionne par ailleurs que c’est la première fois depuis près de 50 ans qu’un accident de travail de cet ampleur survient à la Sabc. L’usine de Bafoussam a été construite en 1967, mais le Dg des Brasseries du Cameroun souligne : « Il ne faut pas penser que l’usine était en ruine ».
Sur le plan social, le directeur général de la Cmts, M. Berchu, s’est engagé à accompagner les familles des victimes dans leur malheur. La Sabc devrait adresser des condoléances à ces familles et pourrait prévoir, dans une moindre mesure, d’accompagner les familles endeuillées. 

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Ils effectuaient des travaux de réparation à l’usine de Bafoussam. Un autre est sous observation dans un hôpital de la ville.

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Selon André Siaka, le directeur général de la Sabc, qui a donné un point de presse hier après-midi au siège de l’entreprise à Douala, l’accident est survenu à 7h55. Les deux victimes effectuaient des travaux de remplacement du tuyau d’expulsion de la drêche (résidu issu de la production de la bière). « Une forte explosion s’est produite et a emporté le dôme sur lequel se trouvaient les deux employés de la Cmts », explique André Siaka. L’explosion a eu lieu dans le silo de stockage de la drêche. En jetant un rapide coup d’œil sur le premier rapport parvenu à Douala, on peut lire que « le dôme s’est retrouvé dans la rue et plus tard les deux corps ».
Pour l’instant, les causes de l’explosion ayant causé la mort des deux employés de la Cmts restent inconnues. « L’enquête vient à peine de commencer pour chercher à expliquer les causes de cette explosion », affirme André Siaka, tout en promettant de tenir l’opinion informée de l’évolution de cette enquête. Hier matin, Alain Dijon, directeur industriel des Brasseries du Cameroun et Florent Cadou, directeur technique de la Cmts, se sont rendus à Bafoussam pour ouvrir une enquête.
Le Dg de la Sabc se refuse quant à lui d’avancer toute hypothèse. « Plusieurs hypothèses théoriques peuvent être avancées, mais il faut attendre les résultats de l’enquête », explique-t-il. Toujours est-il qu’il met en avant le professionnalisme de la Cmts avec qui son entreprise travaille depuis près de 20 ans. André Siaka mentionne par ailleurs que c’est la première fois depuis près de 50 ans qu’un accident de travail de cet ampleur survient à la Sabc. L’usine de Bafoussam a été construite en 1967, mais le Dg des Brasseries du Cameroun souligne : « Il ne faut pas penser que l’usine était en ruine ».
Sur le plan social, le directeur général de la Cmts, M. Berchu, s’est engagé à accompagner les familles des victimes dans leur malheur. La Sabc devrait adresser des condoléances à ces familles et pourrait prévoir, dans une moindre mesure, d’accompagner les familles endeuillées. 

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Vers la création d’un Institut africain de restauration et de conservation des manuscrits anciens

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La création d’un institut régional de codicologie pour l’édition scientifique et la restauration des manuscrits anciens en Afrique a été proposée par un groupe africain de contact de haut niveau comprenant des experts en sciences de l’information, des bibliothécaires, des gestionnaires de musées, des universitaires et des chercheurs, en marge d’une réunion tenue à Dakar le 21 avril. –

APA-Dakar (Sénégal) 

Les manuscrits anciens n’ont jamais été aussi menacés sur le continent, soutient l’initiateur de la rencontre, le Pr. Jacques Habib Sy, Directeur d’Aide Transparence, joint mardi au téléphone par APA.

« Des centaines de milliers de manuscrits qui sont sur support papier sont menacés de disparition » affirme le Professeur de communication qui dément de façon catégorique la thèse faussement véhiculée sur « l’Afrique n’a pas d’écrits ».

Le legs de l’Egypte à l’Afrique et au reste du monde sur les mathématiques, la philosophie ou la médecine date de 4 mille ans avant Jésus Christ, sur du papyrus affirme M. Sy en renvoyant à l’ouvrage de l’égyptologue congolais Théophile Obenga sur « l’Afrique dans l’antiquité ».

Les vestiges en Afrique ont aussi permis de retrouver des écrits haalpulaar, soninké ou haoussa datés entre le 14ème et le 19ème siècle, indique M. Sy en expliquant que le challenge serait de raffiner ces manuscrits en langues locales pour les rendre compréhensibles en français ou en anglais.

La réunion des experts à Dakar dont l’un des objectifs était de préparer la conférence internationale sur « La gestion et l’analyse des manuscrits anciens en Afrique » qui se tiendra en mars 2009, est partie du constat que plusieurs manuscrits anciens dont une grande partie est localisée en Afrique de l’ouest et du centre, doivent être restaurés et conservés, affirme le responsable d’Aide Transparence.

« Plus d’un million de documents ont été retrouvés sur l’axe Tombouctou, Gao, Djenné », explique le spécialiste en ajoutant la présence d’ouvrages aussi au Niger, Nigéria, Tchad, Cameroun, Kenya et Tanzanie. Les plus anciens appartiennent à la corne de l’Afrique, Ethiopie, Somalie ou Erythrée. Le monde arabe avec le Maroc ou l’Egypte a aussi ses vestiges, dit-il.

Pour Habib Sy, la restauration et la conservation des manuscrits anciens dont la plupart se trouve aux mains de familles privées, peuvent être une source de création d’emplois et de participation au développement de l’Afrique.

Cela participe aussi à la construction de l’avenir du continent qui connaitra mieux son passé en particulier pour les jeunes générations. Il estime que l’Afrique, surtout celle du nord, dispose d’assez de compétences pour assumer ce vaste chantier de réhabilitation du passé et éviter le trafic de trésors témoins de l’histoire du continent.

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