Dschang : Au tribunal pour 35 francs d’augmentation

par mboasawa


Daniel Pourlier n’a pas toléré que sa bailleresse Marie Chantal Lékané lui facture l’électricité à 100frs le kilowatt.

Ce n’est pas tous les jours qu’on trouve des expatriés au niveau du tribunal de Dschang, de surcroît comme plaignant. Pourtant, la vieille silhouette de M. Daniel Pourlier, un coopérant français presque octogénaire hante ce palais de justice de Dschang depuis plusieurs mois déjà, plus précisément depuis novembre 2008. Présent à toutes les audiences, il attendait que son  »affaire » qui était sans cesse renvoyée puisse voir enfin voir ses débats s’ouvrir. Ce qui n’a été le cas que depuis mardi 21 avril 2009. Cette affaire est une plainte qu’il a portée contre Mme Lékané Marie Chantal, une femme d’affaires habitant la ville de Dschang d’où elle serait originaire.

Propriétaire d’un immeuble dans la ville, elle y a logé M. Pourlier à l’étage, occupant elle-même le rez-de-chaussée. Entré dans cette maison en août 2008, il y a passé donc trois mois et s’est vu servir après cela une facture d’électricité de 31600 francs, représentant sa consommation pendant ce premier trimestre-là. A cause des charges et taxes, sa bailleresse avait calculé sa consommation à 100Fcfa le kilowatt.
Rejetant catégoriquement ce calcul, M. Pourlier a refusé de payer la note. La sommation à lui servie par un huissier n’a rien changé à sa décision. Au contraire, il s’est montré si exaspéré qu’il a décidé de traîner Mme Lékané au tribunal pour tentative d’escroquerie, injures et outrage à corps constitué. Le tribunal a refusé de retenir ce dernier motif d’outrage à corps constitué, estimant que les faits n’étaient pas établis. A ce sujet, le français a déclaré que ces corps étaient ces beaux frères camerounais, des hautes personnalités administratives, membres de la famille de sa femme que Mme Lékané aurait insultés, lui avec.

Il a soutenu qu’étant hypertendu, il est tombé dans le coma après ces insultes, et a séjourné plusieurs jours à l’hôpital St Vincent de Paul de Dschang. Son honneur n’a pas supporté d’avoir été taxé de  »salaud » par la femme. Mme Lékané pour sa part a nié avoir proféré ce mot, arguant le fait qu’avant d’intégrer son immeuble, M. Pourlier avait accepté la condition de payer son électricité à 100francs le kilowatt, toutes taxes comprises. Mais, quand elle lui a présenté les factures, au lieu de les payer, il lui a plutôt adressé une méchante lettre de menace où il lui promettait le tribunal et la prison
M. Pourlier n’ayant pas pu produire de témoins qui devaient corroborer ses accusations, Me Fomi, l’avocat de dame Lékané dans sa plaidoirie, a demandé au tribunal de les considérer comme faits non établis et relaxer purement et simplement sa cliente. L’affaire a été renvoyée au 19 mai 2009, jour où elle connaîtra son verdict puisqu’elle a été mise en délibéré.

François Temkeng Chekou

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Dschang : Au tribunal pour 35 francs d’augmentation

par mboasawa


Daniel Pourlier n’a pas toléré que sa bailleresse Marie Chantal Lékané lui facture l’électricité à 100frs le kilowatt.

Ce n’est pas tous les jours qu’on trouve des expatriés au niveau du tribunal de Dschang, de surcroît comme plaignant. Pourtant, la vieille silhouette de M. Daniel Pourlier, un coopérant français presque octogénaire hante ce palais de justice de Dschang depuis plusieurs mois déjà, plus précisément depuis novembre 2008. Présent à toutes les audiences, il attendait que son  »affaire » qui était sans cesse renvoyée puisse voir enfin voir ses débats s’ouvrir. Ce qui n’a été le cas que depuis mardi 21 avril 2009. Cette affaire est une plainte qu’il a portée contre Mme Lékané Marie Chantal, une femme d’affaires habitant la ville de Dschang d’où elle serait originaire.

Propriétaire d’un immeuble dans la ville, elle y a logé M. Pourlier à l’étage, occupant elle-même le rez-de-chaussée. Entré dans cette maison en août 2008, il y a passé donc trois mois et s’est vu servir après cela une facture d’électricité de 31600 francs, représentant sa consommation pendant ce premier trimestre-là. A cause des charges et taxes, sa bailleresse avait calculé sa consommation à 100Fcfa le kilowatt.
Rejetant catégoriquement ce calcul, M. Pourlier a refusé de payer la note. La sommation à lui servie par un huissier n’a rien changé à sa décision. Au contraire, il s’est montré si exaspéré qu’il a décidé de traîner Mme Lékané au tribunal pour tentative d’escroquerie, injures et outrage à corps constitué. Le tribunal a refusé de retenir ce dernier motif d’outrage à corps constitué, estimant que les faits n’étaient pas établis. A ce sujet, le français a déclaré que ces corps étaient ces beaux frères camerounais, des hautes personnalités administratives, membres de la famille de sa femme que Mme Lékané aurait insultés, lui avec.

Il a soutenu qu’étant hypertendu, il est tombé dans le coma après ces insultes, et a séjourné plusieurs jours à l’hôpital St Vincent de Paul de Dschang. Son honneur n’a pas supporté d’avoir été taxé de  »salaud » par la femme. Mme Lékané pour sa part a nié avoir proféré ce mot, arguant le fait qu’avant d’intégrer son immeuble, M. Pourlier avait accepté la condition de payer son électricité à 100francs le kilowatt, toutes taxes comprises. Mais, quand elle lui a présenté les factures, au lieu de les payer, il lui a plutôt adressé une méchante lettre de menace où il lui promettait le tribunal et la prison
M. Pourlier n’ayant pas pu produire de témoins qui devaient corroborer ses accusations, Me Fomi, l’avocat de dame Lékané dans sa plaidoirie, a demandé au tribunal de les considérer comme faits non établis et relaxer purement et simplement sa cliente. L’affaire a été renvoyée au 19 mai 2009, jour où elle connaîtra son verdict puisqu’elle a été mise en délibéré.

François Temkeng Chekou

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Daniel Pourlier n’a pas toléré que sa bailleresse Marie Chantal Lékané lui facture l’électricité à 100frs le kilowatt.

Ce n’est pas tous les jours qu’on trouve des expatriés au niveau du tribunal de Dschang, de surcroît comme plaignant. Pourtant, la vieille silhouette de M. Daniel Pourlier, un coopérant français presque octogénaire hante ce palais de justice de Dschang depuis plusieurs mois déjà, plus précisément depuis novembre 2008. Présent à toutes les audiences, il attendait que son  »affaire » qui était sans cesse renvoyée puisse voir enfin voir ses débats s’ouvrir. Ce qui n’a été le cas que depuis mardi 21 avril 2009. Cette affaire est une plainte qu’il a portée contre Mme Lékané Marie Chantal, une femme d’affaires habitant la ville de Dschang d’où elle serait originaire.

Propriétaire d’un immeuble dans la ville, elle y a logé M. Pourlier à l’étage, occupant elle-même le rez-de-chaussée. Entré dans cette maison en août 2008, il y a passé donc trois mois et s’est vu servir après cela une facture d’électricité de 31600 francs, représentant sa consommation pendant ce premier trimestre-là. A cause des charges et taxes, sa bailleresse avait calculé sa consommation à 100Fcfa le kilowatt.
Rejetant catégoriquement ce calcul, M. Pourlier a refusé de payer la note. La sommation à lui servie par un huissier n’a rien changé à sa décision. Au contraire, il s’est montré si exaspéré qu’il a décidé de traîner Mme Lékané au tribunal pour tentative d’escroquerie, injures et outrage à corps constitué. Le tribunal a refusé de retenir ce dernier motif d’outrage à corps constitué, estimant que les faits n’étaient pas établis. A ce sujet, le français a déclaré que ces corps étaient ces beaux frères camerounais, des hautes personnalités administratives, membres de la famille de sa femme que Mme Lékané aurait insultés, lui avec.

Il a soutenu qu’étant hypertendu, il est tombé dans le coma après ces insultes, et a séjourné plusieurs jours à l’hôpital St Vincent de Paul de Dschang. Son honneur n’a pas supporté d’avoir été taxé de  »salaud » par la femme. Mme Lékané pour sa part a nié avoir proféré ce mot, arguant le fait qu’avant d’intégrer son immeuble, M. Pourlier avait accepté la condition de payer son électricité à 100francs le kilowatt, toutes taxes comprises. Mais, quand elle lui a présenté les factures, au lieu de les payer, il lui a plutôt adressé une méchante lettre de menace où il lui promettait le tribunal et la prison
M. Pourlier n’ayant pas pu produire de témoins qui devaient corroborer ses accusations, Me Fomi, l’avocat de dame Lékané dans sa plaidoirie, a demandé au tribunal de les considérer comme faits non établis et relaxer purement et simplement sa cliente. L’affaire a été renvoyée au 19 mai 2009, jour où elle connaîtra son verdict puisqu’elle a été mise en délibéré.

François Temkeng Chekou

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Daniel Pourlier n’a pas toléré que sa bailleresse Marie Chantal Lékané lui facture l’électricité à 100frs le kilowatt.

Ce n’est pas tous les jours qu’on trouve des expatriés au niveau du tribunal de Dschang, de surcroît comme plaignant. Pourtant, la vieille silhouette de M. Daniel Pourlier, un coopérant français presque octogénaire hante ce palais de justice de Dschang depuis plusieurs mois déjà, plus précisément depuis novembre 2008. Présent à toutes les audiences, il attendait que son  »affaire » qui était sans cesse renvoyée puisse voir enfin voir ses débats s’ouvrir. Ce qui n’a été le cas que depuis mardi 21 avril 2009. Cette affaire est une plainte qu’il a portée contre Mme Lékané Marie Chantal, une femme d’affaires habitant la ville de Dschang d’où elle serait originaire.

Propriétaire d’un immeuble dans la ville, elle y a logé M. Pourlier à l’étage, occupant elle-même le rez-de-chaussée. Entré dans cette maison en août 2008, il y a passé donc trois mois et s’est vu servir après cela une facture d’électricité de 31600 francs, représentant sa consommation pendant ce premier trimestre-là. A cause des charges et taxes, sa bailleresse avait calculé sa consommation à 100Fcfa le kilowatt.
Rejetant catégoriquement ce calcul, M. Pourlier a refusé de payer la note. La sommation à lui servie par un huissier n’a rien changé à sa décision. Au contraire, il s’est montré si exaspéré qu’il a décidé de traîner Mme Lékané au tribunal pour tentative d’escroquerie, injures et outrage à corps constitué. Le tribunal a refusé de retenir ce dernier motif d’outrage à corps constitué, estimant que les faits n’étaient pas établis. A ce sujet, le français a déclaré que ces corps étaient ces beaux frères camerounais, des hautes personnalités administratives, membres de la famille de sa femme que Mme Lékané aurait insultés, lui avec.

Il a soutenu qu’étant hypertendu, il est tombé dans le coma après ces insultes, et a séjourné plusieurs jours à l’hôpital St Vincent de Paul de Dschang. Son honneur n’a pas supporté d’avoir été taxé de  »salaud » par la femme. Mme Lékané pour sa part a nié avoir proféré ce mot, arguant le fait qu’avant d’intégrer son immeuble, M. Pourlier avait accepté la condition de payer son électricité à 100francs le kilowatt, toutes taxes comprises. Mais, quand elle lui a présenté les factures, au lieu de les payer, il lui a plutôt adressé une méchante lettre de menace où il lui promettait le tribunal et la prison
M. Pourlier n’ayant pas pu produire de témoins qui devaient corroborer ses accusations, Me Fomi, l’avocat de dame Lékané dans sa plaidoirie, a demandé au tribunal de les considérer comme faits non établis et relaxer purement et simplement sa cliente. L’affaire a été renvoyée au 19 mai 2009, jour où elle connaîtra son verdict puisqu’elle a été mise en délibéré.

François Temkeng Chekou

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`Christian Bekamenga : “ Je rêve de jouer avec Samuel Eto’o ”

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Après avoir longtemps brillé avec les Espoirs camerounais, l’attaquant du Fc Nantes va goûter aux joies de la sélection A lors d’un déplacement au Cap-Vert. En l’absence de son idole Samuel Eto’o fils, l’ex-pensionnaire de Jeunesse Stars de Yaoundé tentera de se faire une place dans l’équipe d’Otto Pfister. Extraits de l’interview d’un Lion prêt à rugir, à Rfi. –


Vous êtes convoqué pour la rencontre des Lions indomptables face au Cap-Vert dans le cadre des éliminatoires combinés Can/Mondial 2010. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
C’est encourageant. Ça veut dire que mes bonnes prestations aux Jeux olympiques et plus généralement avec la sélection Espoirs ont fini par payer. En tout cas, ça donne envie d’y croire et de travailler encore plus pour rester avec les A.

Jusqu’à présent, vous n’avez joué que quelques minutes avec les A face à une sélection de joueurs espagnols. C’était lors du stage de préparation pour la Can 2008. Compétition pour laquelle vous n’aviez finalement pas été retenu. Est-ce que cette convocation est pour vous une revanche ?
(Sans hésitation) Non, cette convocation n’est pas une revanche. C’est une récompense d’être appelé, de faire partie de cette liste. Ça veut dire qu’on vous fait confiance, qu’on suit vos performances. Pour moi, ça n’est pas une revanche. (Il hésite) Cela veut juste dire que ce que je fais est valorisé et que je dois continuer à travailler.

Ce retour avec les A est-il plutôt dû à vos prestations durant les Jeux olympiques ou vos performances en général ?
Je pense que c’est un tout. Même si les Jeux olympiques sont très suivis, il y a eu les matches avec les Espoirs avant les J.O., dont le Tournoi des huit nations en Afrique du Sud en 2007 (remporté par les Camerounais, Bekamenga avait fini meilleur buteur avec 6 réalisations, Ndlr).

Avez-vous des regrets par rapport au parcours du Cameroun durant ces J.O. ?
Bien sûr ! Nous étions partis pour gagner la médaille d’or, comme nos prédécesseurs aux Jeux de Sydney (2000). Nous nous sommes fait sortir en quarts de finale par le Brésil (2-0). On y croyait pourtant à fond.

Comment se sont passés les premiers contacts avec le FC Nantes votre club actuel ?
Des émissaires du Fc Nantes sont venus m’observer lorsque j’évoluais avec les Espoirs camerounais. Par la suite, ils m’ont sollicité pour venir jouer en France.

D’autres clubs vous ont-ils approché ?
Oui, plusieurs autres dont le Fc Metz. J’ai également discuté avec le directeur sportif de l’olympique de Marseille, José Anigo.

Revenons à la sélection camerounaise. Quels sont vos objectifs avec les Lions indomptables ?
Je vais essayer de répondre présent, de bien figurer et de me faire une place au sein du groupe. Ça ne sera pas facile, mais c’est une grande fierté de défendre les couleurs du Cameroun.

Est-ce qu’il y a des joueurs que vous admirez particulièrement dans cette équipe ?
Oui, Samuel Eto’o Fils ! (Il rigole) Samuel Eto’o est évidemment une idole pour moi qui suis attaquant.
Vous devez être déçu alors. Il est suspendu pour ce match au Cap-Vert.
Oui… J’ai toujours rêvé de jouer avec lui. Mais je ne désespère pas d’être aligné à ses côtés un jour ! 

Par David KALFA Source : Rfi

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